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UFC 133 Musings

UFC 133 est dans les annales- Michael DiSanto revient sur la soirée...

EVANS 4.0 RESTE LE MEILLEUR

Quatorze mois est une longue période lorsqu’on n’a pas
été dans la compétition pour n’importe quel athlète de haut niveau.  

La plupart des types concernés usent et
abusent des bonnes choses durant le break et reviennent un peu plus hésitants
voire font un retour bâclé avec les restes des pizzas commandées les semaines
passées autour de la taille.

Mais pas Rashad Evans qui de son côté

J’étais complètement choqué. Littéralement impressionné
lorsque j’ai l’ancien champion enlever sa chemise à la pesée.

Evans n’avait
absolument pas l’air de quelqu’un qui était resté loin du monde du sport durant
plus d’un an.  

A l’inverse, il avait l’air
d’un combattant qui n’a jamais quitté le circuit ou arrêté son activité, en
forme comme jamais avec une condition physique au top.

Je crois que c’est la
première fois que je le vois avec les abdos aussi bien dessinés.  

Dieu merci, les Arts Martiaux Mixtes ne s’apparentent pas
à du bodybuilding. Il est plus important de gagner un combat que de montrer sa
monture et ses muscles dessinés.

Et contrairement à la aux préjugés, ce n’est
pas parce que vous avez quelques kilos en trop que votre performance sera
médiocre ou votre condition cardio-vasculaire absente du rendez-vous.

Inversement, le fait d’avoir des abdominaux monstrueux ne font pas
nécessairement de vous le combattant le plus en forme et avec le plus de cardio,
de résistance et de condition du moment.

Rashad Evans s'était pleinement préparé pour Tito Ortiz Pas seulement en travaillant durant à la salle et en bâtissant un physique
proche de la perfection.

Non, il s’est aussi imposé une hygiène de vie stricte,
saine et à toute épreuve.

Cette nouvelle approche du combat est une philosophie qui n'existait pas chez Evans. Je crois que cette victoire sur Ortiz stoppé à douze
secondes seulement après que le gong du deuxième round ait retenti est la plus
probante de sa carrière.

C’est la première fois dans toute sa carrière de mixed-martial-artiste
qu’Evans offre une performance dans laquelle il montre toute l’étendue de son
art.

Tout ce qu’il maîtrise, toutes ses techniques et c’est la première fois,
je trouve, qu’on peut le qualifier de combattant complet. Rôdé.

Avec une
démonstration riche et variée d’Arts Martiaux Mixtes samedi soir face à Ortiz.

Pensez-y deux secondes. Evans est arrivé dans ce monde
par la petite porte. Au moment où il participe à l’émission « the Ultimate
Fighter », il n’est personne.

Il ne prenait pas beaucoup de risques même s’il
avait une boxe rapide et puissante.

Evans utilisait davantage sa condition
athlétique pour gérer le combat et tenir ses adversaires à distance. C’était la
version Evans 1.0

Ensuite, il y a eu Evans 2.0, apparu trois années après
ses débuts en MMA.

Cet Evans là veut être un combattant debout, utilisant sa
boxe et ses pieds avant d’envisager des amenées au sol, notamment face à Chuck Liddell en
2008.

Ensuite, après avoir affronté Lyoto Machida, il y a eu la
version Evans 3.0 qui est apparue lors de son combat face à Thiago Alves et
ensuite contre Quinton "Rampage" Jackson.  

A ce moment là, on oublie le travail debout et
on privilégie le sol : il était alors devenu le « Monsieur projection »
de la catégorie.

A cette époque, il cherchait davantage à survivre dans la cage
et à en sortir sans trop de dégâts.

Evans 3.0 est né et était opérationnel mais
vraiment pas très palpitant à suivre lors de ses combats.Evans 4.0 qui a fait ses débuts professionnels face à
Ortiz est le meilleur des Evans qui ont existé.

Cette version s’est imposée
avec confiance, il n’y a eu aucun doute de la part du combattant à montrer ce
qu’il était.

Nous n’avons pas vu le doute dans son regard car Evans 4.0 ne
doutait pas. Il était préparé à fond pour ce combat et Ortiz le savait.

Ce
soir-là, Evans a montré qu’il maîtrisé avec habilité son côté boxeur et son
côté lutteur en faisant se compléter les deux.

Il a offert un combat propre et
je crois que c’est cette version qui peut aller rechercher la ceinture.RESPECT MAJEUR POUR ORTIZ QUI A PRIS LE COMBAT

Tito Ortiz a encaissé le plus de critiques ces dix
dernières années que n’importe quel autre combattant de l’UFC.

Certaines d’elles
étaient certes méritées : Ortiz n’a pas toujours pris les bonnes décisions
dans la carrière.

Ortiz qui a choisi d’être une figure polarisante et
emblématique de ce sport a du encaisser les critiques.

A chaque fois qu’il
était en dessous des attentes de ses fans, du public et/ou des observateurs, il
payait le prix fort avec des mots très durs à son égard.

A 36 ans, Ortiz est plus vieux mais aussi plus sage et
plus mature que la version qui a gouverné la catégorie des lourds-légers
pendant plus de trois ans : un record qui n’a toujours pas été battu à ce
jour.

Et sa décision d’accepter le combat contre Evans avec un si court délai
après la blessure de Phil Davis est une décision qu’il ne regrettera jamais en
dehors du fait qu’il s’agissait du troisième KO encaissé de sa carrière.

Evans- Ortiz était un plus gros évènement, plus vendeur
et plus attractif pour les fans que celui qui devait initialement avoir lieu.

Ce n’est pas un manque de respect envers PHIL DAVIS qui
a toute sa place dans la catégorie mais il est loin d’avoir le nom, la
réputation et le passé d’Ortiz.

Il faut bien garder à l’esprit qu’Ortiz a connu
sa première victoire face à Ken Shamrock le 10 Octobre 2006 et qu’il a toujours
été connu pour ses préparations minutieuses.

Il savait que la tâche serait
difficile face à Evans et qu’en cas de défaite, sa victoire impressionnante et
inattendue face à Bader serait quasiment oubliée. Mais il a quand même pris le
combat.

Et il mérite qu’on l’encourage pour ses prochains combats. Et je crois
qu’il a été suffisamment compétiteur dans l’octogone samedi soir pour remporter
le bonus de 75 000 dollars pour le combat de la soirée.

BELFORT DEVRAIT PRENDRE NOTE DU RESULTAT

Est-ce juste moi ou quelqu’un d’autre a remarqué  que Vitot Belfort semblait prendre très personnellement le kick envoyé par Yoshihiro Akiyama  et
semblable à celui assené par Anderson Silva et
qui a mis KO le Brésilien en Février dernier ?

Ce kick manqué, qui en passant, a été balancé hors
distance et qui n’aurait semble t il pas pu arriver à destination, a surement
été l’élément déclencheur, ou du moins, annonceur, du début de la fin pour le
Japonais.

Cela en soi n’est pas surprenant mais ce qui l’est, c’est la manière
avec laquelle Belfort a attaqué son adversaire.

L’ancien champion des lourds légers a toujours été un
terrible contreur, il a rarement opté pour la précipitation et l’agressivité pour
dicter son attaque contre l’adversaire.

Mais il n’a pas, ce samedi 6 Août,
contré Akiyama lors de ce kick manqué. Au lieu de cela, il a laissé glisser le coup,
apparaissant perturbé par la tentative du japonais.

Et dans la foulée, le
Brésilien a attaqué avec une extrême agressivité une secodne à peine après l’action
japonaise.

Belfort devrait prendre note de la manière avec laquelle
il a gagné ce soir-là, l’un des plus spectaculaires KO de sa carrière, surtout
si l’on considère, que le seul à être parvenu à mettre KO Akiyama est la star
du K1, champion des poids lourds, Jérôme Le Banner.

Cette victoire de Belfort
montre qu’il est prêt à prendre n’importe quel combattant de la catégorie et à
le mettre en difficulté. Il peut mettre la pression, pousser l’action et être à
l’initiative de l’attaque avec des ouvertures agressives.

Un Belfort qui
attaque peut être l’un des plus dangereux combattants des poids moyens, le
champion en titre inclus.